" Linda Bastide a été élevée à la charge d'Ambassadeur de la République de Montmartre à Narbonne "

Diplome


        La République de Montmartre dont la devise est « Faire le bien dans la joie » fut fondée par Francisque Poulbot et son premier Président fut Georges Clémenceau.
Elle fête cette année ses 90 ans dans le respect des traditions et dans l’esprit insufflé par ses fondateurs, et elle reste fidèle à cette triple vocation qui fait son originalité et lui donne une place particulière à Montmartre et dans le monde entier.

- Vocation artistique : réunion d’artistes plasticiens, de gens de lettres, de musiciens,
- Vocation philanthropique : soutien fraternel et amicale avec de nombreuses associations de jeunes - le P’tits  Poulbots qui partent battre tambour dans le monde entier, les Papillons blancs, etc… - soutien scolaire, invitations à diverses sorties au cirque et ailleurs …
- Vocation de sauvegarde des traditions montmartroises  de son humour, de son esprit frondeur et de  sa culture, toutes choses qui contribuent à un rayonnement planétaire.
Dynamisme et volonté de développer une communication tant interne qu’externe, sont les buts jamais démentis  de notre République.

        C’est à la fin de la semaine des Vendanges de la Vigne du Clos Montmartre, qu’à lieu chaque année l’intronisation de celles ou ceux qui dans un registre ou l’autre sont dans l’un ou l’autre des chemins de la Butte :
En cet « An de grâce 90 » ont été élevés au grade d’Ambassadeurs de la République de Montmartre :

- Pour le Japon, Motoichi Takemoto scientifique, professeur d’anglais, Ambassadeur à Kobé.
- Pour le Brésil, Rodolfo-José Lyrio-Viana, Ambassadeur à Rio.
- Pour la Grèce, Gkotzilas Antonio, Ambassadeur à Tessalonique.
- Pour la France Linda Bastide, poète-écrivain, Ambassadeur à Narbonne. 




Article



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Retrouver Linda pour dédicaces et signatures :

R.A.S




 
Poulbots



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1er Décembre 2011, dernière parution de Linda Bastide : Le Fil du Miroir


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Le Mur de Linda Bastide sur Les Bavards du Net


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Facadefacade 2




Linda Bastide par François Deguelt, Voir ci-dessous - ou - Cliquez ici !

Linda Bastide est une fille du midi. De ce midi que le soleil inonde pour couvrir d’or et de lumière les souvenirs d’enfance et ceux d’une vie. Lorsqu’elle quitte son adolescence et son Narbonne natal pour s’en venir à Paris, ce sont alors les étoiles qui se font complices de ses jeux. Star ou starlette, elle se prénomme Jacqueline Vandal et tourne en France comme à l’étranger. En 1964, elle est la jeune fille du film de Jean-Claude Chambon Les Pieds nickelés aux côtés de Charles Denner, Jean Rochefort, Micheline Presle... La même année, elle poursuit la comédie avec Annie Cordy, Eddie Constantine et Nino Ferrer dans Ces Dames s’en mêlent de Raoul André. A l’instar de Jacquie, la jeune femme de La Dérive, le film de Paule Delsol, qui tente de réaliser ses rêves, Jacqueline Vandal troque son image de vamp des couvertures de magazines, pour l’aventure feutrée des couvertures de livres qu’elle se promet d’éditer. Un roman écrit comme un conte : Le journal immobile d’Eléonore, célèbre les attaches de Linda Bastide aux Corbières, tandis que Montmartre raconté par 36 poètes d’aujourd’hui, Ed. Poètes à vos plumes, confirme ses amours pour la poésie et ce Montmartre où elle a ancré son bateau depuis fort longtemps.

De la Cité Véron où elle demeure, à la rue Des Trois Frères, il n’y a qu’un pas. C’est là qu’elle retrouve son ami de toujours Marcel-Charles Gaichet. Comme elle, il a quitté les terrains de jeux de son enfance, les garrigues et ses asphodèles pour planter sur la Butte, le décor que ses rêves habillent chaque jour dans sa boutique du Tuturlu de la rue Berthe. Le tout Paris des arts et du spectacle pénètre dans l’antre du créateur pour y venir chercher sa poupée, son double, son autre moi, ou rêver l’espace d’un instant d’un monde féerique. Combien de divas, de Piaf à Bardot, de Greco à Dietrich, combien de Pierrots et Colombines, de Clowns et Arlequins, le Prince créateur de cet univers, tel un pygmalion magicien, a-t-il dessiné en quelques coups de pinceaux sur les visages de cire ou les têtes de porcelaine ? Poupées stars, poupées à taille humaine, tels les Aristide Bruant et Toulouse Lautrec, les danseuses du Moulin Rouge et Valentin le désossé, sillonnent la France et le monde, sans jamais faillir, sans jamais mourir.

C’est de cet homme et ami, dont Linda Bastide conte l’histoire et le talent dans ce livre préfacé par Jean-Manuel Gabert : l’enfant et ses crayons de couleurs, l’adolescent auteur d’une fresque gigantesque, l’étudiant des Beauxarts devenu illustrateur dans la publicité, mais aussi le peintre dont les tableaux côtés se vendent de par le monde, et le créateur de poupées qui l’amèneront à côtoyer les stars de toute une époque. Pour elles, le Turlutu de la rue Berthe sera un lieu de rendez-vous prisé au même titre que La Berchère nichée sur la colline près de Narbonne.

Dans ce lieu devenu mythique, les nuits d’été, Marcel-Charles Gaichet y organise les fêtes les plus folles, les spectacles les plus fous, où toute une génération d’artistes, de comédiens, de chanteurs, de musiciens… aimera se retrouver d’année en année, gardant au coeur le souvenir d’un temps que l’on ne connaît plus !


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Les poupées de Marcel-Charles rêvent au-dessus de toits de Paris...



Narbonne, Montmartre Gruissan...
Bel hommage à notre Marcel Charles Narbonnais Montmartrois et à son œuvre dans ce livre d’art fait de rencontres et d’amitié.
Du 4 au 23 février Hall de la Mairie et Médiathèque
  • Linda Bastide vous fera découvrir l'univers de Marcel-Charles Gaichet et vous présentera son livre-mémoire : Marcel-Charles Gaichet ou le côté d'où vient le soleil.
  • C'est avec une infinie patience et passion Linda Bastide récolte affiches, dessins, esquisses, toiles, photos, rêves, histoires de notre « Peter Pan Languedocien » comme le qualifie joliment Monsieur Gabert…un vrai plaisir de se replonger dans une époque, où la fête et l'amitié n’étaient pas un vain mot.
Préface par Jean-Manuel Gabert
Marcel-Charles Gaichet était de ces rares princes. Arpenteurs de l’imaginaire qui enchantent la vie naturellement, et la perdent par surprise sur la route de nulle part. Avec ce nouveau recueil « passeur de mémoire », Linda Bastide fait de ce Peter Pan languedocien une figure de légende ancrée dans la chair d’un poète, un personnage de conte entre Daudet et Marcel Aymé, ce qu’il était destiné sans doute à devenir, et le voilà parti pour la contrée intemporelle du « Il était une fois », véritable patrie de ce Narbonnais naturalisé Montmartrois.

Si le rêve est bien pour lui une réalité seconde
La trajectoire terrestre de Marcel-Charles, galopin des garrigues emporté par la tramontane jusqu’aux falaises de la Butte, ne manque pourtant pas d’intérêt. Bien sûr, à l’heure où les autres s’écorchent les genoux à l’escalade, il dessine seul, déjà, et fabrique des poupées de chiffon… Nul mieux que lui peut incarner le cancre de Prévert : à 15 ans, en cinq heures, le dessinateur prodige, bon dernier à l’école, couvre de fresques les murs du café dancing de Narbonne plage. C’est le début du voyage…
Avec tendresse, Linda Bastide récolte entre ces pages toutes les facettes du talent éparpillé de l’artiste, grâce à l’aide de ses nombreux amis collectionneurs : la publicité suit le mouvement de son rêve, et ce sont affiches, petites merveilles comme la série d’étiquettes du vin de Château Auris. Voici surtout, à découvrir pour beaucoup, les nombreux dessins, esquisses et toiles où, comme toujours dans l’œuvre de Marcel-Charles Gaichet, la grâce innée et l’harmonie fredonnent la même mélodie du bonheur mélancolique. Voyageurs solitaires, anges indécis, gitans efflanqués, regards d’enfants tristes, de pierrots perdus, oiseaux et ballons y font entendre en aparté le chant sans fin de la vraie vie absente.

Et quel plaisir encore de voir renaître la vitrine de la petite boutique montmartroise de Marcel-Charles
Où il exposait ses splendides marionnettes : impossible pour ceux qui l’ont connue d’oublier cette vitrine du « Tuturlu », qui était comme une déchirure dans la trame des jours gris, bien plus qu’une vitrine l’envers d’un miroir où se reflétait l’invisible, peuplé d’étranges visages peints aux yeux vivants : divas de porcelaine, fées blanches, femmes-fleurs, pures beautés, poupées stars — Greta, Édith, Mistinguett, Brigitte, Joséphine, Barbara… — fantasques pierrots, saltimbanques, clowns ou danseuses de 1925 s’y pavanaient pour une enfance jamais défunte, dans un ailleurs sans fin, un espace de transition entre l’ici et l’au-delà à l’orée duquel se tenait l’énigmatique poste d’octroi d’un Teppaz bleu. C’était là, dans cet antre de haute magie accroché au toboggan de la rue Berthe, que le monde imaginaire de Marcel-Charles avait pris forme, sorte de Wonder land d’Alice qui aurait perdu ses griffes mais pas sa sourde mélancolie. Le Gepetto de la Butte donnait la vie aux visages de cire ou de porcelaine, il offrait une âme, le mystère d’un regard, la tristesse d’une lèvre, à ces petits êtres indécis du monde intermédiaire, saisis entre la vie et la mort.

De la rue Berthe à la rue Labadie
Marcel-Charles continua de mettre en scène une mythologie personnelle où les arlequins, pierrots et colombines finissent par rejoindre Bruant, Lautrec, poulbots, où les figures mythiques de la Commedia dell’Arte et celles du Montmartre artistique se mêlent pour composer un univers baroque et fascinant. Merci à cet ouvrage de nous donner à voir aussi tous ces magnifiques portraits peints : Marilyn, Piaf, Barbara, ou ces figures anonymes de pêcheurs, boulangères, couples, sans oublier une Rouquine brûlante qui crépite de toutes ses flammes…
Esquisses, fresques, vitrail, Marcel-Charles Gaichet n’a cessé de s’exprimer sur toutes les surfaces, sont jamais éteindre en lui la fièvre de créer. Rappelant qu’il ne manquait ni du sens de l’amitié ni du goût de la fête, Linda n’oublie pas de faire revivre les beaux jours de la Berchère : dans cette place forte — ancienne résidence d’été de l’archevêque de Narbonne !

Le petit prince accueillait amis
Célèbres et anonymes à toute heure du jour ou de la nuit, faisant souffler sur la garrigue l’atmosphère vivifiante de la bohème artistique. Durant de nombreuses années, les fidèles de partout s’y rencontrèrent chaque été, au point d’en faire le temple des nuits languedociennes, manière de prolonger l’écho des fêtes qu’y donnait jadis une certaine Angélique, marquise des Anges…

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