Biographie
Son parcours
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Venant de Narbonne, de sa montagne de la Clape, de ses garrigues et de la mer proche, Linda est arrivée à Montmartre à l'âge de 17 ans et ne l'a plus quitté.
Linda Bastide
Elève du cours d'Art Dramatique de Solange Sicard (qui formera en son temps la jeune Signoret, un Hossein adolescent et bien d'autres), «mannequin volant» chez Jacques Esterel, modèle chez Jacques Dessange qui lui fait des cheveux de toutes les couleurs, elle court le monde, de film en film, de défilés en défilés, mais elle garde toujours un stylo et un carnet dans son sac, elle écrit sans cesse, comme le lui ont appris dès ses quatre ans son père et sa mère profs.

Premier appartement Cité du Midi, c'est à deux pas de la Cité Véron où habitent Prévert et Vian. Elle rencontre Prévert rue Lepic, entre fromage et salade. Par un bel après midi, buvant du thé sur la terrasse, il lui dit d'envoyer à l'éditeur Guy Authier les trois manuscrits de romans qu'elle garde pour rien au fond d'un tiroir.Dimey

De petits rôles en plus grands, elle fait le tour du monde. Gary Grant lui dit «Baby, le cinema n'est pas fait pour toi... be happy baby, be happy...». Elle offre à Audrey Hepburn une affiche originale de La Goulue. 
Elle dorlote ses deux vielles orphelines montmartroises : Marguerite enfouie, Cité du Midi, sous de vieux meubles Napoléon III dans la dernière maison de bois de la Butte, et Virginie qui lève bien le coude dans le petit bar  jaune de Catherine au Bateau Lavoir.

F Lai Au Tuturlu, chez Marcel-Charles Gaichet et rue Berthe, Dalida descend de son château de la rue d'Orchamp et vient manger du chocolat.
Á la Berchère, près de Narbonne, et fief des nuits du Sud de M-Ch Gaichet, elle rencontre un fabuleux gitan : Réné Coll. Ils seront amis pendant plus de trente ans.René Coll

Puis déménageant à Montmartre Rue Germain Pilon au 17, elle se lie d'amitié avec Bernard Dimey qui est au 13 et qui, depuis son stationnement privé au bar du Gerpil, rêve de Syracuse en face du jardin où dorment ses chats : "Y 'a rein à bouffer dans ces bestioles là, petite...".

Elle abandonne le cinéma.
Elle écrit des paroles de chansons. Francis Lai lui fait une magnifique musique pour l'une d'elles... qui est, avec ses semblabes, toujours au fond d'un tiroir.
Guy Authier édite son premier roman.

La bande à René Fallet (plus jeune Prix Goncourt, auteur de "Comment fais-tu l'amour Cerise ?" et de "La soupe aux choux"), qui lui fait la préface de cette "Insolence du Lundi". Dédé Pousse, comédien-cycliste, Martin Roland, peintre-écrivain, Dédé Vers écrivain auvergnat, René Hardelet (qui lui dédicace "Le Seuil du Jardin" d'un dessin très... coquin) la protègent avec une amitié cocasse et chaleureuse.

DegueltArmand Lanoux de l'Académie Française la pousse aux fesses : "Tu te mets chaque jour devant ta feuille blanche et quoiqu'il arrive tu y restes ! "

 Depuis sa rue Véron, elle correspond avec des poètes francophones du monde entier pour assurer les deux pages de la rubrique «Poésie» que lui a confiée Midani, créateur et directeur de la revue Paris-Montmartre et crée sa petite maison d'éditions "Poètes à vos plumes".

Michou

 Michou et François Deguelt deviennent ses amis.
Á ce jour, quatre romans, dix recueils de poémes, dont un mis en français occitan, quatre en français roumain. Six prix littéraires français et trois prix internationaux.

Et la vie continue...

Texte extrait du
"Dossier de Presse" de Linda





Linda Bastide : Un destin ensoleillé, cliquer ici.

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